segunda-feira, 24 de janeiro de 2011

Au Brésil, le bilan officiel des pluies violentes s'alourdit à plus de 800 morts

Au Brésil, le bilan officiel des pluies violentes s'alourdit à plus de 800 morts

LEMONDE.FR avec AFP | 23.01.11 | 20h47  •  Mis à jour le 23.01.11 | 20h47

Des hélicoptères de secours tentent de retrouver des victimes des intempéries portées disparues, près de Nova Friburgo, au nord de Rio de Janeiro.
Des hélicoptères de secours tentent de retrouver des victimes des intempéries portées disparues, près de Nova Friburgo, au nord de Rio de Janeiro.AP/Felipe Dana

Le bilan officiel des intempéries du 12 janvier dans la région montagneuse au nord de Rio de Janeiro s'est encore alourdi dimanche 23 janvier, atteignant 803 morts. Sur ces 803 victimes, le décompte de la défense civile fait état de 389 morts à Nova Friburgo et 324 à Teresopolis, les deux villes les plus touchées par les pluies torrentielles et les éboulements, de 65 morts à Petropolis, 22 à Sumidouro et trois dans deux localités voisines. La liste des personnes portées disparues compte à ce jour 417 noms  
La région montagneuse située à une centaine de kilomètres au nord de Rio a été ravagée il y a dix jour par des pluies exceptionnellement fortes. Les intempéries ont déversé en quelques heures l'équivalent d'un mois de précipitations sur cette région touristique, déclenchant des avalanches de boue, d'arbres brisés et de rochers qui ont tout balayé sur leur passage. La plupart des victimes ont été surprises dans leur sommeil, aux premières heures du 12 janvier.
Onze jours après la catastrophe, l'une des pires de l'histoire du Brésil, cette zone touristique était encore loin d'un retour à la normale. De nombreux habitants se trouvaient toujours dans des villages isolés, où des hélicoptères de l'armée les ravitaillaient en eau et en vivres.
Outre des précipitations exceptionnelles, l'urbanisation sauvage à flanc de colline et l'imprévoyance des autorités, sont montrées du doigt comme responsables du nombre élevé de victimes chaque année à la saison des pluies, lors de l'été austral. La nouvelle présidente, Dilma Rousseff, qui a succédé le 1er janvier à Luiz InacioLula da Silva, s'est engagée à mettre en place un plan de prévention et d'alerte avant le Mondial de football, en 2014. Quelque cinq millions de Brésiliens vivent dans environ cinq cents zones à risque dans tout le pays.

Um comentário:

Anônimo disse...

16/01/11 - 12h16
La déforestation presque totale de la mata atlantica, la forêt atlantique originelle de la côte est du Brésil n'est certainement pas pour rien dans cette catastrophe
15/01/11 - 13h35
Comme disait Nicolas Sarkozy "L'environnement, sa commence à bien faire"...

candidus
15/01/11 - 10h11
"catastrophe naturelle", c'est encore une imposture à la giec-giec ; ça serait pas plutôt une catastrophe de l'urbanisme ? même avec le meilleur système d'alerte possible, on ne devrait pas habiter dans le lit des torrents et pis c'est tout